Dans 5 ans, à quoi ressemblera votre système informatique ?

Le BTP et l’immobilier font leur mutation digitale depuis plus d’une dizaine d’années maintenant. Bailleurs comme entreprises de travaux et services changent de méthode. Ils renoncent au « logiciel qui fait tout » pour des logiciels spécialisés qui proposent des solutions expertes répondant parfaitement à un besoin spécifique. Alors à l’avenir… Les logiciels spécialisés vont-ils prendre le dessus sur les logiciels généralistes tels que les ERP ?

I. Deux stratégies contraires qui n’apportent pas réelle satisfaction

Un ERP (Enterprise Resource Planning) est le parfait représentant du logiciel généraliste : utilisé au quotidien pour gérer les produits d’activité, les achats, la rentabilité, la comptabilité etc. Et tout ça, avec un seul logiciel et donc un seul prestataire.
Cependant, un logiciel qui fait tout … ne fait pas tout bien et n’est pas aussi performant qu’un logiciel spécialisé sur certains volets. Notamment, issus de culture financière et comptable, les ERP rendent souvent les opérationnels des métiers malheureux ! C’est un peu le monde à l’envers…
Ainsi, la tendance du « best of breed » est née : le fait de choisir des logiciels spécialisés selon les besoins de l’entreprise. Cette tendance a été amplement portée par l’essor du Saas (Software as a Service). Effectivement aujourd’hui, il est facile de choisir un bon logiciel spécialisé qui répond à ses besoins : il y a autant de problèmes à résoudre que de startups qui proposent des solutions. 

Revers de la médaille de ces choix : sans connexions entre les logiciels, les données sont resaisies, ce qui entraîne erreurs et perte de temps, et freine la capacité à croiser et analyser les données.
Aussi, on assiste depuis quelques années à l’émergence d’une troisième voie, réunissant tous les avantages et gommant les inconvénients. 

    II. Le SI moderne : un vrai écosystème connecté…

    L’apparition des API (interface de programmation d’application) permet de connecter les logiciels entre eux et ainsi de faire du best of breed d’une nouvelle manière : cela donne naissance à un vrai écosystème connecté de solutions logicielles expertes.
    Pour organiser ces écosystèmes, des plateformes ont vu le jour.
    Un exemple connu de tous : Apple. A la sortie de l’iPhone, Steve Jobs avait refusé toutes applications autre que celles d’Apple. Pourtant, quelques années (et discussions mouvementées !) plus tard il accepte d’ouvrir son système et d’accueillir des applications tierces. Et c’est ce qui en a fait le succès, permettant à n’importe qui de créer une application pour un besoin spécifique, mais avec une compatibilité gérée par Apple.
    Et en effet, il y a deux stratégies : une stratégie d’application et une stratégie de plateforme. Il faut les deux pour avoir le meilleur SI. Renaud Sornin, président de Kanopée, parle de « plateformisation » des systèmes d’information.

    Pour le BTP et l’immobilier, c’est la même chose.
    Dès que le nombre de briques SI à assembler devient conséquent, il faut mettre en place une stratégie de plateforme. C’est ainsi qu’Intent technologies a pris son essor dans l’immobilier.
    Mais il y a autre chose : l’expérience utilisateur, désormais au moins aussi importante les échanges de données entre logiciels. 

      III. …au service des utilisateurs

      Benjamin Ulrich est le fondateur d’Intent Technologies, il nous explique : avant les éditeurs se concentraient sur le process d’un logiciel, avec les conséquences que l’on sait sur l’ergonomie et la difficulté d’utilisation.
      Maintenant, les entreprises cherchent une expérience utilisateur facilitée. On vend un service, sans forcément mettre en avant les briques utilisées.
      Par exemple, quand vous commandez sur Internet, au moment de payer, vous êtes automatiquement redirigé vers le site de votre banque, puis rebasculé sur le site marchand.
      De notre côté c’est ce que nous prônons et mettons en œuvre tous les jours :
      - des connexions pour transférer les données
      - des parcours utilisateurs fluides d’un logiciel Saas à un autre
      - un nombre de logiciels restreint par type d’utilisateurs.
      Quand ces trois sujets sont bien traités, la multiplication des logiciels n’est pas un problème. En Saas, les connexions sont créées et maintenues, par les éditeurs, réduisant la charge sur les DSI. Par exemple : depuis le logiciel de réclamation du bailleur, le responsable technique va se retrouver dans Nexxio pour créer sa commande de travaux d’entretien, avec des informations préssaisies. Et à la fin du process, Nexxio envoie au logiciel de réclamation le jumeau de la commande puis toutes ses mises à jour, pour que les opérateurs du centre d’appel connaissent l’évolution de la réclamation. 

      De plus, un écosystème connecté laisse aux clients une certaine liberté.
      En effet, l’interopérabilité entre tous les logiciels spécialisés laisse la liberté de changer un des logiciels sans perdre toutes les données saisies.
      Cela existe aussi dans la vie courante : par exemple, si vous souhaitez quitter Spotify pour Deezer, en un clic c’est fait et le transfert de vos données avec. Et cela, c’est grâce aux systèmes connectés.
      Cela va jusqu’à connecter des concurrents entre eux, puisque le but principal est de répondre aux besoins des utilisateurs, et de les satisfaire pleinement. Ainsi sur la plateforme IOS, il est tout à fait possible de télécharger une application Samsung, ou de se connecter à une télé Samsung alors que ce sont deux grands concurrents
      Autrement dit, avec des logiciels spécialisés connectés, les concurrents se connectent pour faciliter la vie de leurs utilisateurs. Merci l’écosystème connecté !

        Dans une époque où le digital est omniprésent, il faut être connecté si on ne veut pas être hors-jeu. Lorsqu’un bailleur ou un chef d’entreprise choisit d’utiliser une plateforme connectée, il fait de sa société et de ses prestataires et clients des entreprises connectées.
        Un écosystème connecté ce sont des solutions sur mesure qui apportent plusieurs avantages à ses utilisateurs : gain de temps, facilité d’utilisation, optimisation des données, liberté de partir et venir, et encore bien autres avantages.
        De nos jours, les entreprises ont compris qu’utiliser une plateforme SAAS c’est la bonne méthode. Aux Etats Unis, une entreprise de taille conséquente utilise environ 120 plateformes SAAS, tandis qu’une TPE/PME en exploite une trentaine. Cette tendance arrive aussi chez nous, et ces chiffres démontrent bien que la mutation digitale touche tous les secteurs d’activités, et le BTP et l’immobilier n’y échappent pas.
        Particulièrement dans les métiers de service, l’avenir appartient à ceux qui se digitalisent et se connectent ! A bon entendeur…

        Vous aussi faites partie des entreprises façonnent leur avenir numérique !

        Découvrez notre article : "La transparence dans les échanges entre bailleurs et prestataires : les vrais bénéfices" :